
Contexte
Une directive gouvernementale claire – Au Québec, un pas important a été franchi en 2006, lorsque le gouvernement a adopté la Loi sur le développement durable, a inscrit en 2009, dans les plans d’action gouvernementaux de développement durable « Notre culture au cœur du développement durable », et enfin, a adopté en 2011 l’Agenda 21 de la culture du Québec. Pour le gouvernement, la culture est porteuse de sens, d’identité, de valeurs et d’enracinement. Elle est aussi un vecteur de démocratie, de dialogue interculturel et de cohésion sociale. Elle est enfin un catalyseur de créativité, de développement économique et de création de richesse en plus d’être un élément structurant de l’aménagement et du développement des territoires. Avec l’Agenda 21 de la culture, le Québec vient préciser les principes à respecter et les objectifs à viser pour intégrer pleinement la culture dans le développement de la société québécoise. Dans le but d’appuyer les organisations, le gouvernement du Québec s’est porté garant, en 2012, du lancement de la norme québécoise BNQ 21000. Par ce projet, le gouvernement « vise à ce que 30 % de chaque type d’organisations, soit les entreprises, les organismes municipaux, les organismes scolaires et les établissements culturels et de la santé et des services sociaux, aient adopté une démarche de développement durable d’ici 2020. La norme BNQ 21000 a été développée selon les 16 principes de la Loi québécoise sur le développement durable (LQDD), les référentiels internationaux reconnus comme le Pacte mondial, la Global Reporting Initiative (GRI), la norme ISO 26000 et la norme AA 1000.

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ne démarche de base, la norme BNQ 21000 – Les outils, comme la grille d’auto-évaluation du BNQ 21000 ne contiennent que les trois dimensions du développement durable (économique, environnementale, sociale) et les questions éthiques et de gouvernance. En 2015, la MRC de Vaudreuil-Soulanges a développé une grille complémentaire au BNQ 21000 avec la dimension culturelle.
Nous vous référons à la boîte à outils pour télécharger les documents de référence.
La grille d’auto-évaluation de la dimension culturelle a donc été élaborée. Elle est basée sur le même principe que la grille du BNQ 21000, soit une échelle de progression des pratiques de 1 à 5. Cette grille dans le cadre de la publication du Guide de management durable. La définition de la dimension culturelle et les outils ont été développés dans un esprit de partage avec les pairs au Québec et à l’international.
Un outil de la francophonie : la grille d’analyse de développement durable de la Francophonie (GADD-F) – La « grille d’analyse de développement durable de la Francophonie » (GADD-F : UQAC-IFDD) a été élaborée par l’équipe de Claude Villeneuve et son collègue David Tremblay, de la Chaire en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).
Un outil de référence de l’organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis-Commission de culture (CGLU) – La démarche comprend l’intégration du cadre de réflexion de la Culture : 21 Actions (2015) et de l’Agenda 21 de la culture dont l’étude des meilleures pratiques des cités membres du CGLU.
Un outil de la famille ISO – Répondant à un besoin mondial de définir la responsabilité minimale des entreprises et des organisations et d’aider celles-ci à contribuer au développement durable, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) a développé, avec un comité de travail de 400 membres provenant de 90 pays et de 45 organisations internationales, la norme ISO 26000. Cette dernière présente les lignes directrices des bonnes pratiques basées sur sept questions centrales : Gouvernance, Droits de l’Homme, Conditions et relations de travail, L’Environnement, Loyauté des pratiques, Questions relatives aux consommateurs, Communautés et développement local (iso.org). Cette norme n’est pas destinée à la certification. Depuis son déploiement en 2010 et son appui par les Nations unies en 2011, ISO 26000 fait figure de norme de référence en responsabilité sociétale pour les organisations et les entreprises. Le secteur culturel est invité à associer sa démarche à celle des entreprises dans un double objectif, soit le partage d’un langage commun et une reddition de compte comparable. Les questions relatives aux consommateurs soulevées dans cette norme ne sont pas explicitement citées dans les référentiels du secteur culturel.
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